Pour la petite histoire de la piste de Montjoie :
Montjoie était un pseudonyme dont les solutions avaient été diffusées sur le forum de MAXVAL en 1994 sans son autorisation.
Elles avaient soulevé de nombreuses polémiques à l'époque. Montjoie a alors dit que ses solutions étaient fausses et qu'il avait fait le coup lui-même, ses solutions sont alors parties à la poubelle et on n'en a plus entendu parler.
Pour certains, la piste de dite "de Montjoie" était l'œuvre de 2 chercheurs de chouette Livingstone et Barbu ( pour d'autres : Livingstone et Armaguedon ).
Au final, on ne sait pas vraiment qui était derrière ce pseudonyme, ce ne sont que des suppositions...
Carte 989 Michelin. |
Voici ce que j'ai pu trouver sur les solutions de la piste de Montjoie :
530 : La charade donne Bourges, ce qui n'est pas bien neuf. C'est dans le dessin que Montjoie a trouvé des choses intéressantes. Il a cherché des points facilement identifiables sur la carte en dehors de l'œil du coq et en a trouvé 3 : Hendaye (la frontière côte atlantique), et les deux points de la côte méditerranéenne, à l'intersection du cou et de la queue du coq.
Il a mesuré depuis le bas du dessin. Ça donne les 3 hauteurs suivantes :
11,6 cm pour Hendaye.
11 et 10,9 cm pour les deux autres points.
Il a reporté ça sur la carte Michelin en mesurant depuis le bas de la carte.
Hendaye est pile à 11,6 cm et il a tracé la droite qui passait par les 3 points qui sont alignés, et il a constaté que les 2 points de la côte méditerranéenne déterminaient un bout de côte semblable à celui du dessin.
Ensuite, il a tracé une ligne partant de Bourges et joignant ces 2 points. Il obtint un angle qu'il estime être l'ouverture. Mais ça ne s'arrête pas là. Il a tracé la perpendiculaire à cette ligne du bas passant par Bourges. Il a mesuré du bas du dessin jusqu'à l'oeil du coq et l'a reporté sur cette droite, et il est arrivé pile à un patelin appelé Crocq.
780 : Il a mesuré la distance entre les 2 points sur la côte méditerranéenne (un, juste au sud de Sète, l'autre au sud de Martigues à exactement 10,5 cm, pile le diamètre de la boussole.
Il a donc tracé la boussole à cet endroit, orientée comme il faut.
Conséquence : la pointe noire de la boussole tombe pile sur Nîmes.
Ensuite il a tracé une droite de 33 cm partant du centre de la boussole en faisant un angle de 40 degrés, comme dans le dessin, et là il arrive dans un bled du nom de Eymoutiers, qui est exactement à 5 cm de Crocq sur la carte Michelin.
Montjoie s'est arrêté là en disant qu'il écrirait la suite plus tard (ce qu'il n'a jamais fait), et en disant de se documenter sur les cadrans solaires. Mais sur le serveur où tout ça figurait (Manya à l'époque, l'ancêtre de Maxval), tout a soudain disparu sous la pression d'un groupe d'anciens chercheurs.
Le chercheur qui avait reproduit la piste de Montjoie sur le forum Maxval à l'époque a jouté cela :
"Moi j'ai continué un peu et j'ai tracé une ligne allant de Crocq à Roncevaux. Ça fait pile un angle de 45 degrés. Et si on trace une droite symétrique en partant de Crocq, on arrive pile à la presqu'île de Giens (même angle, même distance), et ça fait une superbe flèche ayant pour sommet Crocq qui vise Bourges. Et en cherchant un peu, j'ai trouvé sur la presqu'île de Giens un coin qui s'appelle ALMANAR. Ah oui j'oubliais, Hendaye, au début, il a remarqué que c'était indiqué par le bec du coq, bien sûr."
Il y aurait pourtant une suite :
Dans la 470, en mettant en coïncidence les bords inférieurs de la 989 à marges blanches et le calque du visuel, on constatait que le point où l'épée du visuel s'enfonce dans le rocher était pile à la hauteur du col de Roncevaux.
Tout cela validait donc la 989.
Pour les marges blanches, il faut savoir qu'il y a eu ensuite une 989 à marges grisées qui, déjà, ne permettait plus de faire les repérages que suppose la solution de Montjoie.
Ce qui me dérange dans cette solution (en dehors du fait d'utiliser la 989 dès le début du jeu qui est pour moi un faux-problème: rien ne l'interdit), c'est qu'elle utilise la carte comme un outil exactement dans le sens où Max l'entendait: en se servant de l'habillage non géographique (carroyage ou coordonnées par exemple, là ce sont les marges blanches). Cela correspond exactement à ce qu'il a toujours dit qu'il ne fallait pas faire.
Au-delà de ça, Max n'était pas devin et ne pouvait savoir ni combien de temps la chasse durerait (il avait bien une idée, mais il s'est royalement planté), ni quand Michelin sortirait de nouvelles éditions de sa carte, ni si ses éditions respecteraient le même habillage et la même mise en forme. Je le vois mal se dire: "si ça se trouve dans six mois la 989 sera remplacée par une nouvelle édition, qui n'aura plus les mêmes marges blanches" (problème auquel il a sûrement réfléchi) et malgré tout persister dans le fait d'utiliser la mise en page de la carte dans ses résolutions. Ce serait injuste pour ceux qui arrivent après.
Sources :
Les Sans Hulotte
A la recherche de la Chouette d'Or
Cette solution est bien entendu obsolète depuis la sortie de la quatrième édition du livre et son cahier des charges sur les visuels...
La quatrième édition du livre. |
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Rien de neuf sous le soleil...
RépondreSupprimerBonjour "Unknown", un commentaire très utile pour faire avancer la chasse...
SupprimerSous le soleil, non, mais je pense faire prochainement un trou de nuit ;o)
Amicalement,
Kaspius.