La faute aux reliquats (suite et fin)

La dernière édition du livre contient une section inédite dans les pages 18 à 21 = Quelques informations et conseils pratiques :





Même dans ce texte on peut retrouver des contradictions (en rouge) :

A propos de la douzième énigme

A l’issue de la onzième énigme – et si toutes vos solutions sont exactes – vous découvrirez la zone dans laquelle est enterrée la Chouette. Pour la localiser avec précision à l’intérieur de cette zone, il existe une douzième énigme dans le livre, mais elle est « invisible » ; c’est en quelque sorte le fruit de vos propres décryptages.

Les éléments qui composent cette douzième énigme sont appelés reliquats, car ils « subsistent » après le décryptage des énigmes précédentes. Toutes les énigmes du livre ne contiennent pas ces éléments, mais certaines énigmes peuvent en contenir plusieurs... Il faut rassembler ces reliquats, puis les décrypter. Ce décryptage final est assez facile et indique avec précision la localisation exacte de la cache. Attention : il est impossible de résoudre la douzième énigme sans avoir au préalable résolu les onze précédentes !

L’expression douzième énigme est couramment utilisée par les chercheurs depuis qu’ils ont deviné qu’il fallait puiser parmi les solutions de quoi « composer » une solution ultime indiquant le lieu précis de la cache. Toutefois, dans l’esprit de Max Valentin, il n’y a jamais eu à proprement parler de douzième énigme, mais une supersolution qui devait être trouvée à la fin par le chercheur le plus astucieux. Il était donc prévu que l’existence de cette supersolution ne soit jamais révélée. Mais, cédant à l’insistance des chercheurs, Max l’a confirmée sur le Minitel à partir du printemps 1994.



En effet, dans le début du texte les reliquats  «subsistent» après le décryptage des énigmes précédentes, on peut donc légitimement considérer que la supersolution est dans les mots ou phrases qui restent après le décryptage.

Pour illustrer mes propos, voici un exemple :

Dans l'énigme 530 en fin d'énigme, nous trouvons cette phrase :


Pour trouver mon tout, il suffit d’être Sage,
Car la Vérité, en vérité, ne sera pas affaire de Devin.


Une façon conforme  avec le conseil de la deuxième partie de l'extrait du livre serait de penser que dans cette phrase il y a des reliquats et que cette phrase subsiste bien après avoir trouvé "BOURGES"

Seulement il y a la troisième partie du texte dans laquelle est expliqué "qu'il fallait puiser parmi les solutions" et c'est là qu'est mon problème (et in fine le notre) avec le flou de cette consigne car cette phrase n'est pas à puiser parmi les solutions mais bien parmi ce qui qui a subsisté au décryptage de l'énigme 530...

Dans les madits Max explique tantôt l'une, tantôt l'autre façon de décrypter cette supersolution, ma vision "conforme" à ce que dit Max Valentin est de décrypter cette phrase :

La vérité en vérité ne sera pas à F faire 2 2 20...

Et là alors oui, on peut comprendre : ils « subsistent » après le décryptage des énigmes précédentes (et) il fallait puiser parmi les solutions.


Alors on peut toujours dire que je pinaille avec des détails mais c'est justement ces détails contre lesquels je me bats qui font que cette chasse dure depuis bientôt 23 ans...

Les madits n'ont rien arrangé eux non plus et les contradictions sont légion et Max n'est pas assez clair car il n'explique qu'une partie de la supersolution dans un madit et l'autre partie dans un autre quand il n'explique pas que c'est la même chose et c'est là tout le paradoxe des madits :

Il ne s'agit pas de calomnier Max Valentin mais il ne faut pas être non plus trop naïf avec l'interprétation des madits...